Tout le monde utilise des histoires pour communiquer, persuader ou inspirer les autres. Cette façon de partager l’information remonte aux origines de l’homme. Dans le cadre de l’UX, les histoires aident à comprendre les utilisateurs, leurs objectifs et à démontrer les idées de design.
Dès les premières étapes de la conception, les décideurs doivent se demander s’il est possible de faire mieux. Cette remise en question doit être au cœur de la réflexion tout au long du processus. L’UX n’a pas pour seul objectif de créer une fonctionnalité optimale mais aussi une grande et agréable expérience.
L’idée principale serait donc de fabriquer des histoires pour obtenir un meilleur design. Attention toutefois à ne pas confondre histoire et scénario.
L’UX design crée aujourd’hui des histoires de 3 grandes façons dans le but de d’observer une différence entre la qualité et la valeur de l’histoire.
Façon N°1 : La forme agile des histoires utilisateurs
La forme d’une histoire utilisateur se présente bien souvent comme suit.
En tant que [rôle] je peux [faire quelque chose] afin de [avantage]
Dans le domaine de la conception technologique, l’histoire a pour but de déterminer la manière la plus simple d’exprimer une exigence. Il faut savoir qui, quoi et pourquoi pour permettre à la conception et au développement d’évoluer dans le bon contexte. Les diagrammes d’interaction, séquences, diagrammes et flux et autres outils de modélisation abstraite ont un objectif commun : dépouiller les différences occasionnelles et montrer le noyau sous-jacent.
Le scénario
Plus qu’une forme agile d’histoire utilisateur, le scénario ajoute le comment au qui, quoi et pourquoi. Les évènements sont décrits par séquence sous forme de storyboard, représentation illustrée de l’histoire avant son déroulement. L’interaction est décrite en détaillant les différents cas d’utilisation, la finalité étant d’insister sur les problèmes potentiels. Le but du scénario est de répondre aux questions « Qu’est-il arrivé ? » ou « Qu’est-ce qui va se passer ? ».
Les détails
Ajouter des détails à une histoire permet de la rendre plus humaine et réelle, ils permettent à la fois de comprendre le point de vue de l’Homme et d’apporter des éléments de réponse. Le contexte, l’émotion, l’imaginaire et les motivations créent des personnages crédibles. Ce type d’histoire est lié aux personas, personnes fictives utilisées dans le développement de logiciels informatiques par exemple (archétypes d’utilisateurs possibles de l’application développée).
Ne pas oublier que l’UX peut s’appuyer sur le design émotionnel.
Voir à ce sujet l’article Design émotionnel et marketing émotionnel : comment tirer parti des émotions ?
Le qui, quoi, comment et pourquoi constituent donc les fondements de l’histoire auxquels s’ajoute la texture de l’expérience utilisateur*. L’histoire ainsi créée est utile et permettra de se connecter aux potentiels utilisateurs du produit ou service mis en place. C’est là toute l’utilité de ce type de démarche.
Voir la définition de ce qu’est l’UX ou expérience utilisateur selon l’agence Usabilis